"La recherche fugace du temps qui passe." Andy Rankin

mardi 28 décembre 2010

Saint Christ.

Au pied du sapin, tel était le livre que je tenais entre mes mains lorsque je lisais quelque contes de Noël aux portes des maisons, après avoir chanté. Ce soir là les rues de Londres étaient noires... de monde, beaucoup de jeunes gens avaient revêtus leurs habits d'hiver. Certains parents se promenaient dans les rues pour assister à ce tohu-bohu exceptionnel. Les enfants se précipitaient par petits groupes coiffés des bonnets ou de casquettes sur le perron des maisons, un des leurs frappaient et avec célérité, prenaient leurs petits livres de chants. Ensuite les occupants de la maison ouvraient la porte et se postaient ainsi devant les enfants, délectant ainsi leurs douces voix. Certains, généreux, leurs donnaient une collation, des bonbons, de l'argent parfois !  Tous donnaient quelque chose en réalité, c'était tellement festif les vingt-quatre décembre au soir et comme c'était la tradition, les gens se laissaient faire et préféraient rire d'être dérangés tant la douce voix des enfants étaient affable et mielleuse. Des cris, de la joie, des illuminations aussi, des sapins devant les maisons, des décorations partout, voilà dans quoi pataugeait tout ce petit monde, frappant du pied le dur pavé de la bonne vieille Angleterre.

Le ciel, lui, scintillait de toutes parts, les étoiles miroitaient dans le ciel limpide de cette nuit où le frimas prenait le corps et ainsi faisait rougir le visage et le bout des doigts et du nez des petits enfants.

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