"La recherche fugace du temps qui passe." Andy Rankin

lundi 21 juin 2010

Temps de plomb.

Vacances, vacances ! Comment te dire à quel point parfois tu m'agaces ? Avec ton sale temps qui n'en finit plus de me tuer l'âme. Avec ton sale temps qui n'en finit plus de tourner les aiguilles, de passer les jours. Regarde autour de toi, les gens restes grisés à travers leurs petites maisons. Même en ce mois de juin tu restes figé dans ton malheur, dans tes étoffes grises qui m'étouffe. Chasse ces despotes de nuages, écrase le soleil sur cette terre qui ne demande qu'à être calciné d'une pluie de feu sans pareil. Pourquoi ne nous fais-tu pas cette grâce ? Veux-tu que l'on abhorre ta présence finalement stupide ? Tu effaces mes jours et illumine mes nuits. Je ne vis que la nuit, la jour est mon sommeil. Les activités de mes jours sont reportées sur mes nuits et mes activités de mes nuits sont éparpillées sur mes jours. C'est le monde à l'envers. Je t'en veux ! Honte à toi.

samedi 12 juin 2010

Une année scolaire

Dans les yeux brillants des lycéens qui cherchaient à rencontrer le bonheur dans l'ivresse de cette chaleur intense qui pourrissait à travers les sobres locaux du lycée. Les cours pullulaient d'intelligence et de sympathie. Eté, Automne, Hiver puis enfin Printemps se succédèrent dans les modifications vestimentaires des élèves. La météo réglait les mœurs de ces petits travailleurs de l'avenir. Chaque division dénombrait une petite trentaine de têtes creuses avides de se remplir des exercices et des paroles adultes qui sonnaient et chantaient tout au long de la journée entre quatre murs.

Des corps assis face aux sages debout. Tels était les quelques mois dans la maison du savoir. Mais toute cette mécanique infernale s'était aigrie par le train quotidien si atroce que subissait les élèves. Fort heureusement, quelques évènements exceptionnels ponctuaient la vie lycéenne et cela l'égayait beaucoup. L'amitié et le travail régnaient en maître. L'amitié était un élément imposant et chaque individu était tenté puis par la suite succombait à l'impétueuse envie de se créer des liens. Le travail était la règle d'or des professeurs qui daignaient rappeler sans cesse celle-ci à leurs têtes effarées. Et c'est dans ce tohu-bohu que leurs yeux brillaient de savoir et d'un avenir de liberté infinie.