"La recherche fugace du temps qui passe." Andy Rankin

mercredi 13 avril 2011

Je me suis souvent posé la question. Comment peut-être heureux un littéraire qui vit à fond sa passion ? Moi il m'en faut peu. Laissez-moi seul, un livre à la main. Je ne me plaindrai pas. Encore faut-il que j'écrive un peu, j'aimerai tant mais parfois je me sens dépassé. Me focalisant sur mon but principal : imiter les auteurs du XIXème siècle. J'ai rêvé cette nuit de faire ma propre préface à mon livre, mon premier livre. J'ai toujours tant rêvé de parler de tout. Mais aurais-je le courage d'écrire autant de lignes. Je pense que je le peux. J'en suis tout à fait capable. En tout cas je me le souhaite. J'aime tant lire et je pourrais bien relire les auteurs du XIXème : les poésies avec Lamartine, Victor Hugo, Nerval, les romans avec Balzac, Stendhal, Hugo, Zola, Maupassant... ce siècle est si riche. Et parfois lorsque je m'ennuie, j'aimerai y vivre, sentir la fraîcheur de ce temps dépourvu de confort mais si authentique... Ca me fait rêver.


Si je pouvais revenir dans le temps, participer aux moments les plus forts de notre histoire. Prendre les premiers trains, marcher dans les rues de Paris en 1836. S'aventurer au Bonheur des Dames, se promener sur les bords féériques de la côte d'Azur de Maupassant, vivre avec les deux Napoléon, le tout en fiacre. C'est un sentiment étrange mais tellement grandiose. Parfois j'aimerai entrer, m'intégrer dans les yeux d'un haut personnage de la littérature et vivre sa vie.


Notre époque est dépourvue de tout cela, tout est moderne, les ordinateurs font notre travail à notre place, fini les temps, des efforts acharnés, du confort sommaire, des voyages qui durent des éternités. Je ne renie pas la technologie de notre époque, je suis juste nostalgique d'une époque que je n'ai jamais connue mais qui me rend curieux. Si bien qu'à cette époque, le peuple avait une haute conception de la littérature, beaucoup moins à notre époque. Du coup même la filière scolaire en prend un coup... Quelle tristesse ! 


J'aimerai devenir professeur de Français et encore de nombreuses personnes m'approuvent mais voient en mon métier un destin tragique... Pauvre France ! Le corps enseignant se meurt écrasé par les privatisations, par le gouvernement si dépravé.


Seul le soleil se lèvera encore longtemps sur nos contrées et mettra au grand jours tous les problèmes de notre société.


-Idées jetées.-